Bilan du mois intensif
Ça y est, le mois intensif vient de se terminer avec le dernier examen que l'on a eu ce matin. Selon Naito sensei, Kangaku est la seule fac japonaise qui propose ce programme lors de la pause hivernale. Les autres étudiants en échange dans d'autres facs ne font rien et attendent avril et le début du nouveau semestre. Il y a forcement de la perte même avec de la bonne volonté. Ne serait-ce que la perte de temps...
Revenons au programme. Vindiou, c'est fou ce que ça carburait ! Je ne vais bien-sûr pas me plaindre : c'est ce que je suis venu chercher ici. Au contraire, le bilan que j'en fais est EXTRÊMEMENT positif. Expression écrite et orale, grammaire à gogo ! Je sais, par exemple, enfin rédiger convenablement une dissertation en japonais... Il était temps. Ce à quoi on ajoute multiples points de grammaire utiles à la conversation et que je sais maintenant manier.
Certes, je me sens intermédiaire (et même après 15 ans d'apprentissage, je pense que je me le sentirai encore...) mais je sais qu'il m'est donné de discuter convenablement avec des autochtones. Je le savais déjà avant mais maintenant, je le sais mieux.
Pourquoi se sentir encore intermédiaire ? C'est parce que dans le cours d'oral, on a eu ce que l'on peut appeler une remise en place. Pas le temps de se dire "on est des monstres", le prof te passe une vidéo du journal télévisé. Et alors, là, tu penses vraiment que tu vaux que dalle. Entre les mots qu'on pêche par ci par là et le dénouement qui commence presque à se faire à la cinquième écoute, il n'y a pas de quoi pavoiser.
Maintenant, un peu de repos avant de se relancer dans la chasse au boulot (est ce que ça va aboutir, ça o_Ô?) dans le temps libre qu'on a avant le 7 avril. En tout cas, je suis bien motivé pour le semestre de printemps.