Hokuto no Ken ou la naissance d'un intérêt.
Je ne suis bien sûr pas venu à l'attrait pour le Japon du jour au lendemain. De la nouvelle génération, j'avoue y être venu par le manga. Et pas le plus sage, loin de là...
Hokuto no ken ! Ken le survivant en vf. C'est depuis le temps - premier manga acheté en 1998- resté mon manga préféré. J'aime tout dans celui-ci : histoire, combats et dessins et même l'humour ! Madre de Dios, j'en ai encore des frissons. Merci Buronson et Tetsuo Hara !
L'histoire : après un holocause nucléaire, Labaci n'est devenu qu'un pauvre villageois lambda (on le vois d'ailleurs dans le tome 9, 76ème page- en arrière plan de la 4ème case du manga*)tandis que j'ère dans le but d'aider mon prochain dans chaque nouvel endroit que je rencontre. Ainsi, la civilisation n'a pas réellement disparue : je remets l'électricité, regoudronne, remets au goût du jour la démocratie, etc.
Mais bon, ce n'est pas mon histoire qui est contée ici. C'est celle de Kenshiro, au Japon. En ces temps obscurs, les simples gens sont opprimés par les forts. Ils ont besoin d'un sauveur, Kenshiro se propose donc.
C'est en fait une querelle de succession de l'école Hokuto Shinken, kung fu qui vise à battre l'adversaire de l'intérieur, en atteignant ses points vitaux . Et ce, entre les 4 fils du Hokuto, Raoh, Toki, Jagi et Kenshiro. A part le Jagi qui est une grosse merde finie (et qu'on est content de voir creuver, ah le salaud!), les trois autres sont vraiment charismatiques. A cette querelle de succession, vient se mêler le Nanto Seiken, pendant du Hokuto qui consiste à abattre l'adversaire en ne l'atteignant que de l'extérieur. Ainsi que de nombreux ennemis (Souther) ou amis (Rei). Je vous le répète, j'ai adoré cette histoire.
J'aime un peu moins la seconde partie du manga. Ca part un peu en vrille, avec les incohérences, les pouvoirs qui deviennent un peu moins réalistes et n'importe quoi(bon, on me dira que de toucher un mec pour qu'il explose, c'est limite... mais bon, c'est pas des boules de feu -_-). Dans cette seconde partie, Kenshiro revient aux sources de son art, la Chine. Il y fait de nouvelles rencontres, y parfait son kung-fu toujours sur ce fond de protection des innocents.
En tout cas, ils savent très bien entretenir cette passion, en sortant encore et encore des oav, films ou encore la nouvelle série, Souten no Ken, le poing du ciel bleu, qui raconte les aventures du grand-oncle de Ken dans le Shanghaï des années 1930. Enfin bref !!!
Et avec ça... Et bien on achète un manga, puis deux, puis trois... puis on se met à s'intéresser à l'animation, puis au cinéma, puis à la littérature, puis à sa langue, à son histoire et à son économie... De fil en aiguille. On écrit pas un mémoire d'histoire sur le Japon ni n'y réalise un stage du jour au lendemain. Bien sûr, aujourd'hui, ça a largement dépassé ce cadre (et les otakus me font plus rire qu'autre chose) mais bon, il ne faut pas nier... C'est une partie de moi. Ca a fait de moi ce que je suis aujourd'hui (c'est beau, ce que je dis T_T), comme d'autres seraient venus au Japon par la littérature ou le cinéma.
*Cherchez pas, je viens de l'inventer.